COVID 19 : Le vaccin « ARN »

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Mon beau frère m’a fait récemment la leçon : « Mec le vaccin ARN, c’est un truc de ouf! C’est de la balle!! T’imagines pas le niveau technique du truc, tu peux pas refuser le progrès… j’te le dis mec fais toi vacciner y’a pas d’autre solution pour protéger les autres ».

Bon bah si mon beauf’ le dit…

Avant d’y aller en courant je vais quand même finir mon billet et expliquer comment ça marche… et essayer de rendre la chose compréhensible pour tout le monde.

Ça aide toujours à réfléchir de comprendre de quoi on parle… je compte sur mes lecteurs pour me reprendre si je fais une erreur sur un point ou si mes raccourcis pédagogiques sont exagérés.

Il faut commencer par s’assurer que tout le monde comprend deux ou trois notions: celle de protéine, de noyau, de cellule, d’ADN et d’ARN…

Une protéine c’est une « grosse » molécule (un assemblage d’atomes façon « Lego » mais avec beaucoup d’atomes… ça reste quand même invisible à l’œil nu hein)… il y en a un peu partout dans le corps et elles ont plein de fonctions très importantes dans la chimie du corps.

Le « plan de référence » de ces gros « Lego » est gardé disons « au coffre »… dans le noyau de la cellule. Ce noyau c’est une zone « sécurisée » au centre de la cellule où peu de choses peuvent entrer (et les videurs ne rigolent pas).

A l’intérieur de ce noyau se trouvent des molécules d’ADN… ce sont des molécules géantes… de monstrueux « Lego » d’atomes contenant (entre autres) les « plans » de toutes les protéines du corps humain. Et ces « plans » on ne les sort pas de la zone sécurisée… C’EST INTERDIT !

Par contre on a le droit de sortir des « photocopies » : on recopie donc des « bouts » d’information trouvés sur l’ADN dans des copies à durée de vie limitée qui ont le droit de sortir de la zone sécurisée. Ces molécules-photocopies c’est l’ARN… beaucoup plus petites que l’ADN ces molécules peuvent sortir du noyau pour aller dans le reste de la cellule. Là des tas de petits organismes « ouvriers » (pour l’essentiel des transcriptases c’est leur petit nom… joli hein ?) savent lire les photocopies et fabriquer des protéines à partir des plans en « lisant » l’ARN. Bravo les filles… bon travail tout ça 🙂

Une fois les protéines produites elles vont être utilisées par la cellule (ou envoyées ailleurs) et contribuer au bon fonctionnement du corps…

Maintenant que tout le monde a compris ça voyons le vaccin.

Les chercheurs ayant compris ce mécanisme avec les transcriptases et tout le reste, ils ont décidé de le détourner de façon « astucieuse » : l’idée est de se débrouiller pour que de l’ARN « intelligemment choisi » arrive dans ces cellules pour leur faire produire… des protéines. Et bien sur pas n’importe lesquelles.

Les protéines en question, dans notre contexte COVID, celles qu’on veut faire produire à ces braves cellules, sont les protéines « Spike » qui font partie du « patrimoine » du virus. En fait ces protéines on les trouve sur la surface externe du virus… comme des épines (d’où le nom « Spike » en anglais) qui donnent cette apparence un peu « punk » au virus (il faut zoomer vraiment beaucoup avec un microscope pour ça).

Source : https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=87484997 / Par NIAID – https://www.flickr.com/photos/niaid/49534865371/, CC BY 2.0,

L’idée c’est que si des cellules du corps humain se mettent à produire cette protéine en question le corps va réagir à cette perturbation, produire des anticorps pour « régler le problème » et du coup on sera mieux préparés si le virus débarque.

C’est pas si simple faire en pratique : comme le corps humain est bien fait il est équipé pour détruire de l’ARN qui arriverait de l’extérieur, pour arriver à l’amener aux cellules il faut le faire passer « en contrebande » : on enferme l’ARN qui va bien dans des « bulles de graisse » ou capsules lipidiques : ça a l’air inoffensif de l’extérieur et les cellules qui ont besoin de lipides pour fonctionner vont récupérer les bulles de graisse qui passent à leur portée et de retrouver avec l’ARN libéré au passage dans la cellule pile poil à l’endroit où il y a ce qu’il faut pour traduire les « photocopies » en protéines. Balaise l’idée hein ?

Conséquence : les cellules ayant réussi à attraper des capsules lipidiques vont se mettre à produire des protéine « Spike » sans comprendre ce lui leur arrive… et ces protéines Spike vont faire leur job de protéines Spike : se positionner à l’extérieur des cellules en surface et « punkifier » les cellules.

Le corps humain va se retrouver avec des cellules devenues « punk » et donc considérées comme anormales par les autres : le corps humain va les détruire pour régler le problème. Et il a les moyens de le faire.

Sauf que contrairement à un vaccin « normal » le corps, au lieu d’attaquer des cellules « envahisseuses », va attaquer SES PROPRES CELLULES !

Autrement dit on crée (volontairement) une RÉACTION AUTO-IMMUNE où le corps humain attaque ses propres cellules pour les détruire. Les scientifiques dans ce domaine parlent pudiquement de « sacrifice cellulaire ».

Le principe est en soi un peu perturbant tout de même… je ne sais pas si vous connaissez des gens qui ont de vraies maladies auto-immunes, si c’est le cas demandez leur ce qu’ils pensent de l’idée de provoquer volontairement quelque chose qui ressemble, même un peu, à ce qu’ils vivent.

Mettons maintenant un coup de projecteur sur la zone d’injection… on est supposés faire de l’intramusculaire. Dans ce genre d’injections le praticien (ou la praticienne) est supposé(e) aspirer un peu pour vérifier si l’aiguille n’est pas plantée dans une veine… si une goutte de sang arrive c’est pas bon et il faut repiquer… si pas de sang alors on peut injecter le produit.

Au passage vous noterez que dans la propagande publicité gouvernementale avec la musique de Pharell Williams aucune injection n’est montrée avec cette précaution.

Si l’injection est faite dans une veine ou une veinule des gouttes de graisse vont partir dans le sang au lieu de rester dans la zone d’injection et vont remonter vers le cœur… déclenchant des production de protéines « Spike » à des endroits pas contrôlés (genre la paroi musculaire du cœur) et par contre coup des zones de réaction auto-immunes « sauvages » dans le système vasculaire, la paroi cardiaque, les poumons bref partout où les « bulles de graisse » auront atterri… d’où un certain nombre des effets de bord pas sympa rencontrés lors d’injections de vaccins ARN contre la MACOVI (oui je francise COVID quand ça me prend).

Le principe de la réaction auto-immune, en soi inquiétant, est un premier problème évident, mais ça n’est pas le seul.

Au lieu de travailler sur un virus « complet » pour le rendre moins nocif et laisser le corps choisir ce qu’il décide de mémoriser pour « reconnaître » le virus… on ne lui fournit qu’une base d’analyse réduite à une seule protéine (au lieu des 29 du virus complet)… c’est comme d’essayer d’éduquer une intelligence artificielle avec une seule lettre au lieu des 26 du clavier… ça fait un peu pauvre à la fin.

Et du coup on a absolument aucune idée de si le corps va réellement mémoriser (pour longtemps) sa réponse immunitaire comme avec un vrai vaccin ou s’il va oublier en six mois ou un an… poussant l’humanité à une course à la revaccination (peut être super rentable pour les labos mais hautement pénible pour l’ensemble de l’humanité sans compter la création d’une situation de dépendance long terme et à grande échelle vis à vis de ces laboratoires).

Il semblerait que les premiers résultats tirés de l’avance qu’Israël a prise sur d’autres pays invitent à relativiser l’efficacité du vaccin : au lieu des 90% promis on semble arriver à 30% au bout de six mois au point qu’ils envisagent une 3eme dose… Une approche finalement très « Shadock » : plus ça rate plus ça a de chances de réussir… quand même au bout d’un moment on pense plus aux charlatans des pièces de Molière qu’à une approche sérieuse et scientifique du sujet.

Ça non plus ça n’est pas fait pour rassurer… sans compter les mensonges.

Enfin, et ça n’est pas à négliger, les retours d’expérimentation pour des injections d’ARN sur 2ans… 5ans… 10ans, qui plus est lorsqu’elles provoquent des réactions auto-immunes, nous ne les aurons pas avant 2/5/10 ans.

Par ailleurs, et contrairement à ce que beaucoup affirment, il existe des enzymes appelées « transcriptases inverses » qui sont capables de modifier de l’ADN à partir d’ARN. On en trouve à divers endroits dans le corps et certains virus les amènent avec eux (les rétrovirus comme le VIH par exemple).

Ces interactions potentielles n’ont pas bien été étudiées encore (cas de vaccination ARN alors qu’un autre virus est déjà présent). Avec autant d’incertitudes, ils sont pourtant très nombreux à miser sur ce vaccin comme des parieurs fous en faisant totalement fi du principe de précaution (pourtant constitutionnel il me semble).

Au final on reste avec des… interrogations.

Il n’est pas à l’heure où j’écris ces lignes, démontré que le vaccin à ARN est nocif genre vraiment affreux. On commence à lister des effets de bord court terme plutôt dangereux comme les myocardites. Mais rien encore de certain, mesuré, documenté. Et le long terme est un terrain totalement vierge. Notons au passage qu’il n’est pas non plus démontré qu’il est réellement inoffensif ce vaccin.

Un peu comme en mathématiques où « ne pas trouver de solution » n’est pas, mais alors pas du tout, équivalent à « démontrer qu’il n’existe pas de solution » (spéciale dédicace à mon prof de math en spé). Ne pas (encore) avoir d’information sur les effets moyen et long terme du vaccin ne signifie pas qu’il n’y en a(ura) pas.

A titre de comparaison le Médiator, médicament qui s’est révélé dangereux, a été commercialisé pendant 33 ans de 1976 à 2009 avant d’être retiré de la vente et ça n’est qu’en 2017 que les laboratoires Servier ont été définitivement condamnés. L’histoire révèle que les Laboratoires Servier ont réellement réalisé la dangerosité du médicament vers 1990 soit 14 ans après son entrée sur le marché ! Quel visionnaire peut prétendre que dans 14 ans les vaccins à ARN ne feront pas l’objet d’un scandale de plus grande ampleur encore ? Personne d’honnête à moins d’être doué de précognition 14 ans à l’avance.

Et pourtant la molécule du Médiator, le benfluorex (norfenfluramine) aura fait l’objet de 16 ans de recherches et de mise au point préalables entre 1960 et 1976…

En comparaison les vaccins ARN, technologie bien plus complexe et touchant bien plus intimement au fonctionnement des cellules du corps humain, et donc nécessitant potentiellement beaucoup plus de temps de mise au point et de tests en tous genre, en étaient encore au stade expérimental au début de la pandémie. Et en 18 mois on en aurait mis un au point sans couper les virages ?

Non seulement du point de vue des probabilités c’est difficilement imaginable, un peu comme de gagner l’Euromillion du premier coup, mais mes premières réflexions ci-dessus montrent qu’en ciblant une seule molécule (la fameuse « Spike ») nos amis chercheurs ont tout de même choisi de se substituer à la capacité d’apprentissage du système immunitaire en ne lui donnant grosso modo que 3,4% des informations dont il pourrait avoir besoin (1 protéine sur /29).

Plus on regarde plus ça ressemble à une expérience d’apprentis sorciers… or le problème est qu‘il n’y a pas d’accident intelligent : c’est toujours ce que l’on a pas vu, ce que l’on a pas anticipé, ce que l’on a pas imaginé qui nous explose à la figure.

Et tant que ça n’a pas explosé les tenants du progrès pourront répéter que les prudents (repeints au passage en « anti-vax » primaires) se font des films parano, mettent tout de monde en danger, et finalement doivent être contraints à la vaccination « pour leur propre bien ».

Mon beauf n’a pas tort sur un point finalement : c’est un truc de ouf !

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